L’évolution du génie des structures depuis la fondation des ISM (1974) à nos jours
Événement hybride
Cette conférence est présentée en mode hybride. Vous avez le choix d’y assister en personne à l’ÉTS ou en virtuel.
Assister à la conférence en personne à l’ÉTS vous permet de rencontrer les conférenciers et autres collègues dans le respect des mesures sanitaires. L’alternative d’assister à la conférence en mode virtuel est encore offerte.
Cocktail de fin de la saison 2023-2024
Une coupe de vin et des bouchées sera offerte aux participants en présentiel durant la conférence pour souligner la fin de la saison 2023-2024 ainsi que de souligner les 50 ans des ISM.
Information générale
Cette conférence sera présentée en français. This conference will be presented in French.
Le contenu de la conférence (PowerPoint) ne peut pas être partagé avec les participants après la conférence.
Description de la conférence
La conférence porte sur l’évolution du génie des structures durant les 50 dernières années, soit depuis la fondation des Ingénieurs en structure de Montréal (ISM).
Ainsi, dans un premier volet, la conférence traite de l’évolution fulgurante des méthodes numériques. Les logiciels commerciaux, utilisant la méthode des éléments finis, sont aujourd’hui disponibles et à la portée des concepteurs. Cependant, il faudrait saisir cette occasion pour rendre hommage aux pionniers et à leurs disciples et tenter d’expliquer leur motivation, le contexte et les besoins industriels qui ont accéléré ces avancées numériques.
Sans les ordinateurs, le développement des méthodes numériques, et les éléments finis en particulier, auraient été un exercice purement académique. Il sera alors nécessaire de comprendre l’évolution des ordinateurs depuis le temps de Turing (pour décoder les codes nazis durant la seconde guerre mondiale) et leur influence sur les développements numériques, les logiciels commerciaux et le génie des structures.
Le premier article publié en 1956 présentant un élément fini triangulaire à contrainte constante a permis le calcul très approximatif des contraintes dans une structure avec 40 nœuds permettant la solution maximale de 80 équations simultanées. Une décennie plus tard IBM développe la série 360 des ordinateurs centraux mais avec des coûts exorbitants pour les acquéreurs et les utilisateurs. C’est ce qui a incité les chercheurs-programmeurs à développer des éléments à haute précision dans le but de réduire la taille des maillages, l’entrée fastidieuse (manuelle) des données et les coûts informatiques élevés.
Deux exemples de projets complexes, datant de cinquante ans, utilisant des éléments à haute précision, seront présentés
Dans un deuxième volet, la conférence fait un survol des autres innovations et avancées dans le domaine des structures, notamment les développements de matériaux, des systèmes innovants et les changements dans les codes pour aborder les principaux thèmes actuels de recherche et les tendances et technologies émergentes qui devraient fortement teinter le futur du domaine.
Légal
Les conférenciers invités par «Ingénieurs en structure de Montréal» (ci-après ISM) sont entièrement responsables de leur présentation et de leur contenu. Le contenu de la présentation n’engage que le conférencier. Les renseignements diffusés lors des conférences organisées par ISM sont fournis sans aucune garantie et les opinions présentées demeurent celles du conférencier et non pas celles de ISM . «Ingénieurs en structure de Montréal» ne peut être tenue responsable de quelque erreur, inexactitude ou omission reliée à l’information diffusée lors de ses conférences. Enfin, ISM ne peut être tenue responsable de la non-conformité dans la transcription des extraits de norme, loi ou règlement reproduits ou résumés. Ces extraits sont présents afin de faciliter les explications et n’ont pas valeur de loi. Toute interprétation de norme, loi ou règlements doit être effectuée à partir des publications officielles.
Conférenciers pour cet événement
René Tinawi a été professeur à Polytechnique Montréal depuis 1973 jusqu’à sa retraite 30 ans plus tard. Avant d’entamer sa carrière académique, il a travaillé dans l’industrie pendant cinq ans (Canadair Ltd et Computer Sciences Canada Ltd).
Depuis sa retraite de Polytechnique, il a été actif, à titre de consultant, pour Hydro-Québec, ainsi que pour plusieurs organismes gouvernementaux et bureaux de génie conseil.
Durant sa carrière, il a été membre de plusieurs comités scientifiques et président de nombreux comités de subventions au niveau fédéral (CRSNG) et provincial (FQRNT). Il a également été membre du Conseil des sciences et de la technologie du Québec et président de plusieurs jurys pour les Prix du Québec dans le domaine scientifique.
Membre de comités scientifiques canadiens, il a participé à l'investigation des dommages à la suite des tremblements de terre du Saguenay (1988), de San Francisco (1989), du Costa Rica (1991), de Los Angeles (1994), de Kobe (1995), de Turquie (1999) et de Val des Bois (2010). Il est l’auteur de plusieurs articles reliés au comportement statique ou sismique des bâtiments, des ponts et des barrages en béton.
En 1965, Il a été séduit par l’engouement mondial concernant les éléments finis et, par conséquent, il a participé à la création des premiers logiciels utilisés dans les milieux industriels et académiques à Montréal.
René Tinawi a obtenu son bac (1965) en génie aéronautique et sa maîtrise (1966) en structures aéronautiques d’Imperial College of Science & Technology de Londres et son doctorat (1972) de l’Université McGill en génie civil.
Lotfi Guizani, est professeur agrégé à l’école de technologie supérieure depuis 2012. Auparavant, il avait œuvré pendant une vingtaine d’années dans le milieu du génie conseil et dans la recherche universitaire et industrielle.
Il a réalisé des études, des plans et devis pour plusieurs ouvrages civils notamment des bâtiments, ponts et éoliennes. Il a dirigé une cinquantaine d’étudiants gradués en génie des structures, publié plusieurs articles scientifiques et plus que 50 rapports de recherche universitaire et industrielle. Il a notamment contribué au développement de l’isolation sismique des ponts et a réalisé ses premières applications au Québec. Il agit sur plusieurs comités scientifiques et comités d’experts, dont celui de la préparation de la prochaine édition du code canadien sur le calcul des ponts routiers (S6:25).
Lotfi Guizani a obtenu son bac (1990) en génie civil et sa maitrise (1992) en structures, sous la direction du professeur René Tinawi, de l’école polytechnique de Montréal (1990-1992). Après quelques années de pratique, il est retourné compléter son doctorat (2004) en structures (du génie civil), à l’Université de Sherbrooke.